1. |
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(Brassens, librement adapté)
Voici la ronde des jurons, Qui chantaient clair, qui dansaient rond,
Quand les Gaulois, De bon aloi, Du franc-parler suivaient la loi,
Jurant par-là, Jurant par-ci, Jurant à langue raccourci’,
Comme des grains de chapelet, les joyeux jurons défilaient
Tous les morbleus, tous les ventrebleus,
Les sacrebleus et les cornegidouilles,
Ainsi, parbleu, que les jarnibleus, et les palsambleus et les fromages bleus les plus zélés (gorgonzola)
Tous les cristis, les ventres saint-gris,
Les par ma barbe et les noms d'une pipe,
Ainsi, pardi, que les sapristis, Et les sacristis, et les saint d’esprit Sans oublier
Sans oublier
Les jarnicotons, les jarnicoti, les jarnicota
Les scrogneugneus et les bigre’ et les bougre’,
Les saperlott's, les cré nom de nom,
Les peste, et pouah, diantre, fichtre et foutre,
Tous les Bon Dieu,Tous les vertudieux,
Tonnerr' de Brest et saperlipopette, (et perlinpinpin)
Ainsi, pardieu, que les jarnidieux
Et les pasquedieux.
Et pis dieu lui-même (blasphème)
Quelle pitié ! Les charretiers ont un langage châtié !
Les harengères et les mégères ne parlent plus à la légère !
Le vieux catéchisme poissard n'a guèr' plus cours chez les hussards...
Ils ont vécu, de profundis, les joyeux jurons de jadis.
(Vernon Verdure)
En bas d’la boîte, ça bastonne à coup d’punchline
pour une bagatelle, une baffe se perd dans la bouille de bill
bang bang, font les chanteurs populaires
boom boom, ton boule sur la plage arrière
salope
c’est plus une insulte, c’est une virgule dans ta phrase
salope
c’est l’exergue, la mise en bouche, la thèse et l’anti-thèse,
salope
l’épitomé de ta bassesse, prolégomènes de ta science,
sans conscience, c’est comme du Get27
salope
Ouais, elle l’avait bien cherché,
à croire que toutes les femmes sont détectives,
et les hommes les indices d’la bêtise,
Même Béru faisait des efforts,
sors toi les yeux des beau culs,
et cesse de niquer les morts
de tout l’monde
Paul Bocuse, c’est la grande bouffe,
pour peu d’monde,
Pour Bacchus, c’est un pique-nique
bien immonde.
Mais j’veux bien goûter,
SPQR, RSVP
Suicide après l’dessert ou l’prochain déjeuner ?
Tu parles mal, tu gueules trop en plus t’es moche
j’en peux plus d’ta grammaire, en plus t’es moche
j’te monte en neige avec mes rimes riches – deux fois l’même mot valent mieux qu’un tu l’auras
Palmer, prise la tête dans le sac,
comme le dernier Hit-Bag dans lequel Tyler a vomi.
T’écoute encore Hit Sale au volant d’ton audi
qu’un mec a rayé, mais
C’est pas suffisant pour traiter tout l’monde d’enculé
(Philippe!)
Tes jurons sont faibles, la Junon t’enterre,
Saturne c’est l’enfer, ça tourne dans ta tête,
trop d’mots à la minute, ça t’donne la nausée,
les mains sales sur ton visage pâle,
Jean-Sol va t’monter,
L’existence précède l’essence,
en plus d’être beaucoup moins cher au litre.
Crache ta haine dans le caniveau,
Mis en scène, t’es pas De Niro
T’es mauvais quand t’es vener,
Tu fais tiép quand t’es en l’air
j’irai sur ta tombe, passer un coup d’poliche,
mort en vin, rouge sur blanc tout fout l’camp
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2. |
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(Frank Thomas / Jean-Michel Rivat)
Regarde ta montre, il est déjà huit heures
Embrassons-nous tendrement
Un taxi t'emporte, tu t'en vas mon coeur
Parmi ces milliers de gens
C'est une journée idéale
Pour marcher dans la forêt
On trouverait plus normal
D'aller se coucher seuls dans les genêts
Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derrière les carreaux
Quand on travaille que le ciel est beau
Qu'il doit faire beau sur les routes
Le lundi au soleil
Le lundi au soleil
On pourrait le passer à s'aimer
Le lundi au soleil
On serait mieux dans l'odeur des foins
On aimerait mieux cueillir le raisin
Ou simplement ne rien faire
Le lundi au soleil
Toi, tu es à l'autre bout de cette ville
Là-bas, comme chaque jour
Les dernières heures sont les plus difficiles
J'ai besoin de ton amour
Et puis dans la foule au loin
Je te vois, tu me souris
Les néons des magasins sont tous allumés
C'est déjà la nuit
Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derrière les carreaux
Quand on travaille que le ciel est beau
Qu'il doit faire beau sur les routes
Le lundi au soleil
Le lundi au soleil
On pourrait le passer à s'aimer
Le lundi au soleil
On serait mieux dans l'odeur des foins
On aimerait mieux cueillir le raisin
Ou simplement ne rien faire
Le lundi au soleil
Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
Chaque fois c'est pareil
C'est quand on est derrière les carreaux
Quand on travaille que le ciel est beau
Qu'il doit faire beau sur les routes
Le lundi au soleil
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3. |
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(Robert Gall)
Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la mamma
Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux du sud de l'Italie
Y a même Giorgio, le fils maudit
Avec des présents plein les bras
Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit ou sur le carreau
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
C'est un peu leurs derniers cadeaux
A la mamma
On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la mamma
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant Ave Maria
Ave Maria
Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi la mamma
Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, la mamma
Et tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mourir, la mamma
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s'entassent pêle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C'est drôle on ne se sent pas triste
Près du grand lit et de l'affection
Y a même un oncle guitariste
Qui joue en faisant attention
A la mamma
Et les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir, la mamma
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Après une bonne journée
Pour qu'il sourit en s'endormant
Ave Maria
Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu ne nous quitteras...
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4. |
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(Benjamin Biolay / Keren Ann)
Je voudrais du soleil vert
Des dentelles et des théières
Des photos de bord de mer
Dans mon jardin d'hiver
Je voudrais de la lumière
Comme en Nouvelle Angleterre
Je veux changer d'atmosphère
Dans mon jardin d'hiver
Ta robe à fleur
Sous la pluie de novembre
Mes mains qui courent
Je n'en peux plus de t'attendre
Les années passent
Qu'il est loin l'âge tendre
Nul ne peut nous entendre
Je voudrais du Fred Astaire
Revoir un Latécoère
Je voudrais toujours te plaire
Dans mon jardin d'hiver
Je veux déjeuner par terre
Comme au long des golfes clairs
T'embrasser les yeux ouverts
Dans mon jardin d'hiver
(Vernon Verdure)
Je voudrais du soleil vert,
Du soleil vert, des billets verts, des verres de terre, des terres d’asiles pour mes souvenirs d’antan,
Lointaine lumière de mon enfance, je brandis l’étendard du c’était mieux avant,
Tant qu’on avait pas vingt ans, on pouvait tâter l’espérance,
Tant qu’on était innocent, on pouvait brûler toutes les planches
en tek des jardins de nos mamans,
en fait, j’ai pas tant d’regrets, en tout cas moins qu’ si t’as katie t’avait quitté,
qu’si ton tonton s’était flingué, mais on est à l’abri de rien, sauf quand je suis contre ton sein
Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin, j’oublie
que tant qu’t’es là, c’est le temps des rois,
t’as tant d’talent, que tant qu’t’y es,
t’as qu’à m’laisser tâter encore de ces tétons qui percent sous
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5. |
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Alors cet été pour les vacances, moi je suis parti dans le Vercors
C’est super sympa, le Vercors
C’est Véronique qui m’en a parlé,
Elle y va tous les étés avec son mari.
Qu’est-ce que j’ai fait la bas ? Eh ben plein de trucs, j’ai fait l’amour,
j’ai fait le mort, j’ai fait du saut à l’élastique aussi,
sur le le pont de Ponsonnas, c’est l’un des cinq plus grand saut à l’élastique de France, 103m !
c’est dingue non ?
Ensuite, je suis allé à la station balnéaire du Grau-du-Roi,
pareil, Véronique elle y va souvent avec son mari,
et comme on a un peu les mêmes goûts avec Véro ben je me suis dit que ça me plairait aussi
Et franchement, je n’ai pas du tout été déçu
Donc,
J’y suis allé en train de nuit, on a traversé des plaines, des montagnes de questions
Et le matin, je suis accueilli à la gare par un grand soleil d’été
Partout régnait une ambiance festive et conviviale
C’est vraiment sympa le Grau-du-Roi
Je recommande
Surtout si vous aimez bien tout ce qui est le soleil, la plage,
ou si vous cherchez un endroit pour passer des vacances entre amis pour pas trop cher
c’est une très bonne option
Après je suis retourné dans le Vercors,
Parce que j’avais rencontré une fille là-bas
C’était la monitrice de saut à l’élastique
Elsa. Ses copains l’appelait Elsastique, pour rigoler
mais comme moi je ne trouvais pas ça hyper drôle,
je l’appelais juste Elsa.
Elle était beaucoup plus jeune que moi,
On a parlé du débat télévisé Chirac – Le Pen,
mais elle n’avait pas pu le regarder,
parce qu’elle n’était pas née.
Malgré ça on a passé de beaux moments ensemble,
C’est une fille très énergique, Elsa.
Ses copains l’appelait aussi « Telsa », rapport aux voitures, parce qu’on aurait dit qu’elle fonctionnait à l’énergie nucléaire.
Mais comme moi je trouvais pas ça hyper drôle non plus,
je l’appelais juste Elsa.
L’été j’adore
M’dorer la pillule, au soleil
L’été j’adore,
Bronzer, cueillir des groseilles
J’ai dans mon téléphone des montagnes de selfies
où subsiste encore ton écho,
et les photos des plats du resto,
Menu sans dessert, menu sans dessert
J’suis pas trop sucré, J’ai plus une dent salée,
Menu sans dessert, moi de la macédoine et d’la salade de pieds,
Rien un tel pour un poète qui ne sait pas compter,
J’vais finir obèse de trop de littérature,
la chanson française, je lui dois tout, ce n’est qu’une longue rature
Textes de poseurs, attitude de branleur,
Tout l’monde veut être un grand artiste
la moitié sont des violeurs
Sois indolent et bien sapé,
Aligne les fausses rimes,
On te verra sur Clique,
Paye toi des lunettes noires,
Une diction d’alcoolique, ça y est
t’es un génie, chanteur français du nom de Patrick
Patrick… Patrick, le poète. Le poète hyperbolique, somnanbulique, carrément méta-patrick
Pour résumé, j’ai vraiment passé d’excellentes vacances ! Tout le monde était sympa et la météo était au rendez-vous. Le seul petit bémol, c’est que j’ai raté la cérémonie des victoires de la musique. C’est dommage, je suis sûr que cette année encore il devait y avoir des tas d’artistes très intéressants, avec une belle plume et des thématiques abordées qui font réfléchir. J’adore tout ce qui est la poésie. J’espère qu’Elsa aussi.
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6. |
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(Higelin / Vernon Verdure)
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l'oeil du voisin
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l'oeil du voisin
Un jour j'ai vu une chaise sur le trottoir
Une sacrée chaise toute noire en fer
Une vraie chaise de bar à putes
Qui avait dû en recevoir
des culs
Des gros lourdingues à fessier mou
Des p'tits malingres serrés du trou
Ou des jolis voluptueux qui vous attirent le bout des yeux
Tout est la faute des culs, tout
Tout est la faute des culs
Si y’aurait pas les culs y’aurait pas la guerre
Si y’aurait pas les culs y’aurait pas l’enfer
Si y’aurait pas les culs y’aurait pas les mecs qui commentent les culs
des autres par pur jalousie de ne pas en avoir. Les gars, pour avoir un beau boule y’a pas de secret faut faire des squats en fait.
Qu'il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s'agite autour de soi
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l'oeil du voisin
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7. |
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(Marc Strawzynski)
On oublie tout, tous les barrages
Qui nous empêchait d'exister
Quelque chose de neuf a tout changé
Quelque chose et ça m' fait avancer
On oublie tous les gens, tous les naufrages
Tous les bateaux, touchés, coulés
Je n'sais pas comment ça s'est passé
Je n'sais pas pourquoi j'ai plus peur d'aimer
Elle dit j'imagine des musiques qui se dansent
Pour toi
Elle dit j'imagine des mots dans le silence
Pour toi
Des jours et des nuits où la vie recommence
Comme ça encore une fois
Et on démarre une autre histoire
Et on démarre une autre histoire
Mais ça c'est une autre histoire.
On oublie tout, tous les nuages
Qui nous cachaient la vérité
Tous les vents du large sont déchaînés
Tous les vents et ça m'fait pardonner
On oublie tous les jours, tous les mirages
Comme un soleil qui s'est couché
Je n'sais pas comment ça s'est passé
Je n'sais pas pourquoi j'ai plus peur d'aimer
Elle dit j'imagine des musiques qui se dansent
Pour toi
Elle dit j'imagine des mots dans le silence
Pour toi
Des jours et des nuits où la vie recommence
Comme ça encore une fois
Et on démarre une autre histoire
Et on démarre une autre histoire
Mais ça c'est une autre histoire.
Mais ça c'est une autre histoire
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8. |
||||
(Barbara)
Juste en deuxième colonne
Y a le voyou du jour
Qu’à une p’tite gueule d'amour
Dans la rubrique du vice
Y'a l'assassin d’service
Qu’a pas l'air bien méchant
Qu’a l'œil intéressant
Coupable ou non coupable
S'il doit se mettre à table
Que j'aimerais qu'il vienne
Pour se mettre à la mienne
(Vernon Verdure)
Robert Badinter deux buts à un match aller (les bleus)
Gros Bad Inter-net, l’présent ça fait gé-ber faut pas chialer
Raboule les fishnets, un gros cul à l’air, tombent les billets
Descente aux enfers, interminable, tej ta télé
Que des mecs qui veulent penser à ta place,
et toi t’adhères.
Des képis, des bottes qui résonnent sur les places,
et toi t’es fier. (Bouffon)
Regarde le monde en face – Twitter c’est pas un télescope.
Bientôt on saura pour l’origine du monde, toi tu les traites encore de salope. (mais quoi?)
James Webb jalonne l’espace, extérieur à ta chambre, (tant mieux)
Caleb n’a pas douté, n’a pas fléchit le membre (c’est vl’à vieux)
Webcam en plan serré, un trou noir ou ton fion ? (ton fion)
Star Trek c’est comme la Bible, ça s’appelle d’la fiction.
On r’viendra pas sur 81. (19)
On r’viendra pas sur 81. (18)
On r’viendra pas sur 19-o-5
On r’viendra pas sur 19-7-5
1-9-9-5 j’les baise. J’suis né un an avant. (9-4)
Oeil pour œil, dent pour dent c’est dépassé
Moi qui suis femme de président cent pour cent
j’en ai assez
de voir tomber des têtes
à la fin ça m’embête
Et mon mari, le président
Qui m'aime bien, qui m'aime tant
Quand j'ai le cœur qui flanche
Tripote la balance
Pour l'avenir de la France
C'est bon, je fais le premier geste
Pour l'avenir de la France
Que la justice fasse le reste
|
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9. |
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(paroles de Georges Moustaki)
Allez, venez, Milord!
Vous asseoir à ma table;
Il fait si froid, dehors,
Ici c'est confortable.
Laissez-vous faire, Milord
Et prenez bien vos aises,
Vos peines sur mon coeur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord,
Vous ne m'avez jamais vue
Je ne suis qu'une fille du port,
Qu'une ombre de la rue...
Pourtant je vous ai frôlé
Quand vous passiez hier,
Vous n'étiez pas peu fier,
Dame! Le ciel vous comblait:
Votre foulard de soie
Flottant sur vos épaules,
Vous aviez le beau rôle,
On aurait dit le roi...
Vous marchiez en vainqueur
Au bras d'une demoiselle
Mon Dieu!... Qu'elle était belle...
J'en ai froid dans le coeur...
Allez, venez, Milord!
Vous asseoir à ma table;
Il fait si froid, dehors,
Ici c'est confortable.
Laissez-vous faire, Milord,
Et prenez bien vos aises,
Vos peines sur mon coeur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord,
Vous ne m'avez jamais vue
Je ne suis qu'une fille du port
Qu'une ombre de la rue...
Dire qu'il suffit parfois
D’un navire
Pour que tout se déchire
Quand le navire s'en va...
Il emmenait avec lui
La douce aux yeux si tendres
Qui n'a pas su comprendre
Qu'elle brisait votre vie
L'amour, ça fait pleurer
Comme quoi l'existence
Ça vous donne toutes les chances
Pour les reprendre après...
Allez, venez, Milord!
Vous avez l'air d'un môme!
Laissez-vous faire, Milord,
Venez dans mon royaume:
Je soigne les remords,
Je chante la romance,
Je chante les milords
Qui n'ont pas eu de chance!
Regardez-moi, Milord,
Vous ne m'avez jamais vue...
...Mais vous pleurez, Milord?
Ça je l'aurais jamais cru!
Eh ben alors
Eh ben alors mon joli Milord
Souriez-moi,
Souriez-moi, faites un p’tit effort
...Mieux que ça! Un petit effort...
Eh ben alors, ça va pas Milord?
C'est le piano qui vous rend triste comme ça ou bien ? Ah c'est à cause des sentiments ? Ben ouais....ça c'est...j'connais aussi les sentiments, c'est pas facile toujours vous savez. Faut pas vous en faire. Vous avez connu pire nan, dans la vie, y'a déjà eu pire que ça ? Non, c'est le pire ? Ah. Nan ben quand c'est le pire c'est pas le mieux, c'est sur. Ben vous voulez que je vous dise quoi Milord, on va faire avec, comme d'hab en fait. Faut juste...Ecoutez Milord, ça vous embête si je vous prends la main ?
Merci Milord.
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10. |
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(paroles originales de Nino Ferrer)
Et une nouvelle question bleue pour Camille et Benjamin, qui sont avec nous par téléphone. La question nous est envoyée par Nino, qui nous écrit de Limoges, en Nouvelle-Aquitaine. La voici :
C’est un endroit qui ressemble à la Louisiane,
qui ressemble à l’Italie,
Il y a du linge étendu sur la terrasse,
Et c’est joli,
Comment s’appelle cet endroit ?
Je répète la question :
C’est un endroit qui ressemble à la Louisiane, à l’Italie,
Il y a du linge étendu sur la terrasse
mais ce peut être aussi sur le balcon, ou sur un fil à linge tendu entre deux façades de maisons par dessus une petite travée ombragée, ce qui rend le tout fort joli.
Quel est cette endroit ?
Camille – Heu…. La Bretagne ?
Présentateur – Non ce n’est pas la Bretagne.
Benjamin – C’est Dunkerque ?
Présentateur – Non, ce n’est pas Dunkerque.
Camille - Mais si tu sais, on y était allé y’a deux ans, la ville où y’a des slips qui pendent partout là, on aurait dit des drapeaux de prières du Népal.
Présentateur – Plus que quelques secondes.
Benjamin, à Camille – dans le sud, là ?
Camille – Ah oui ! La Provence Alpes Côte d’Azur !
Présentateur – La région PACA, que l’on appelle désormais ?
Camille et Benjamin – Le sud !
Présentateur – Oui, c’est le sud !
C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane
À l'Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c'est joli
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été
Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse
Il y a plein de chiens
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
Il ne manque rien
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été
Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre
On le sait bien
On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c'est le destin
Tant pis pour le Sud
C'était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d'un million d'années
Et toujours en été
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11. |
Le temps des cerises
07:38
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Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gais rossignols et merles moqueurs
Seront tous en fête
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12. |
||||
Je vais vous raconter
Avant de vous quitter
L'histoire d'un petit village près de Coudekerque-Branche
Nous étions quatre amis
Au bal tous les samedis
À jouer, à chanter toute la nuit
Dylan à la grosse caisse
Cassandra au pipeau
Moi je dansais en frappant du tambourin
Mais tous ceux qui venaient
C'était pour écouter
Celui qui faisait battre tous les cœurs
Et quand il arrivait
La foule s'écriait
« R’garde Nico ! Guette qu’i’é lo »
Gigi l'Amoroso
Croqueur d'amour, l'œil de velours
Comme une caresse
Gigi l'Amoroso
Toujours vainqueur, parfois sans cœur
Mais jamais sans tendresse
Gigi, que les Parisiens appelaient « Didier »
Mais tout le monde y l'appelait Gigi, Gigi eul’bogoss
Et les commères d’la rue d’saint gilles elles z’taient folles eud’lui
Toutes
La femme eud’boulanger
Qui fermait sa boutique tous les mardis pour aller jouer à cat’chespele
La femme eud’notaire qui était une sainte
Mais dont l’mari passait beaucoup d’temps au balcon
Et la veuve du colonel
qui préférait montrer ses tetches que faire le deuil
faut la comprendre aussi
Toutes, je vous dis
Même moi,
Jusqu'au jour où
Une riche américaine
À grands coups de je t'aime
Lui proposa d'aller jusqu'à Hollywood
(c’est près d’Brouckerque ça non?)
Tu seras le plus beau
D’toute la plage de Malo
Lui disait-elle jusqu'à en perdre haleine
Nous voilà à la gare
Avec tous nos mouchoirs
Le cœur serré, émus par ce grand départ
(qui est-ce qui darre?)
Pourtant on était fiers
Qu'il dépasse nos frontières
Gigi partait conquérir l'Amérique
(ah c’est en Amérique ? Ah ça fait loin)
Et quand il arriva
Toute la bande était là
« R’garde Nico ! Guette qu’i’é lo »
Gigi l'Amoroso
Croqueur d'amour, l'œil de velours
Comme une caresse
Gigi l'Amoroso
Toujours vainqueur, parfois sans cœur
Mais jamais sans tendresse
Et là-devant la foule il a chanté
Arriva...
Gigi l'Amoroso
Mon Gigi
Quand le TER est parti
Nous sommes tous rentrés chez nous
Tu veux qu'on fait quoi? On allait pas rester sul'quai d'la gare.
Mais on s'est rendu compte très rapidement le village il a changé quand même.
La femme eud’boulanger elle voulait plus faire les miches, première nouvelle
Ensuite la femme eud’notaire
Elle a ouvert une start-up de coucques au chocolat, ce qui est n'importe quoi.
Et la veuve du colonel
Elle est partie rouler sa bosse à Lille,
avec un caporal,
Les gens y z'étaient doux dingue
Cinq hivers, cinq étés
"No news", c'était "good news" mais j'parle mal anglais
Il a fallu du temps
Du courage et du temps
Pour arriver à continuer sans lui
Et malgré son absence
Dans la nuit dans le silence
En pliant nos costumes et nos instruments
On entendait venir
Comme une larme, un soupir
Du fond de la salle cette mélodie
c’est la trompette qui fait la mélodie,
moi c'est plus la voix.
Gigi
Gigi ! Ben qu’est-ce ça dit ?
C'est toi là-bas dans le noir
Attends
Laisse-moi te regarder
Mais tu braies comme ça, mais faut pas pleurer Gigi
Tu pleures Gigi
Ca a mal été aux Etats-Unis ?
Oh lala, eh les américains faut qu’ça reste une baguette eud’pain avec d’la viande eun’dans,
Minminmin, pis toi aussi t’es un neche aussi,
Qu'est-ce que tu croyais
que t’allais devenir Barack Obama ? Ben nan Gigi, t'es pas Barack Obama, t'es né à Rosendaël. Ton pays c’est Coudekerque-Branche.
Attends Cassandra est là aussi, ella va t’jouer du pipeau ça va t'requinquer.
Cassandra ! Viens faire eul’pipeau pour Gigi. De Quoi nan ? Ben si. Tu viens ! Cassandra, tu viens ! Gigi y’é rentré des amériques, tu vas lui faire un air d’pipeau. Oh, ça suffit Cassandra tes caprices là, tu joues d’pipeau ou la ducasse et tout ça c’est finit.
(le narrateur se perd dans son agréable discussion avec Cassandra et Dylan)
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Vernon Verdure Lille, France
Ancien animateur de camping licencié pour faute grave, je souhaite me reconvertir dans la musique car c'est une filière d'avenir.
Techno / Collage sonore & One Man Show
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